Briser le moule : redéfinir la dynamique électorale au Bangladesh dans un souci de transparence et d'équité
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Briser le moule : redéfinir la dynamique électorale au Bangladesh dans un souci de transparence et d'équité

Jul 11, 2023

Au cours des derniers mois, le Bangladesh a connu un tourbillon d'événements, principalement centrés sur les prochaines élections nationales prévues en janvier 2024. L'accent a été mis sur la garantie d'un processus électoral transparent et impartial.

Il y a notamment eu des développements importants, tels que les États-Unis imposant des restrictions en matière de visa et les pays européens, avec une mention spéciale à l'Union européenne, exprimant leurs inquiétudes.

La principale préoccupation de tous est la nécessité de mener des élections véritablement libres et équitables. Cette question urgente a retenu l’attention de la nation et continuera d’être le sujet central dans les mois à venir.

Il ne serait pas juste de prétendre que les élections du passé étaient entièrement libres et équitables. Mais les élections organisées entre le nouveau voyage du Bangladesh vers la démocratie parlementaire avec la chute de la junte militaire dirigée par Hussain Muhammad Ershad et celle organisée sous le gouvernement militaire intérimaire en 2008 ont été équitables. Au moins, les électeurs ont été très enthousiastes en votant en faveur de leurs candidats préférés.

Les élections ont été très participatives durant cette période. Malheureusement, le processus électoral a fait volte-face après les élections générales de 2008. Des controverses ont été présentes lors de presque toutes les élections organisées au Bangladesh, qu'il s'agisse des élections nationales, du gouvernement local ou des corporations municipales qui ont été boycottées par les principaux partis politiques. des soirées.

Alors que le parti au pouvoir a pris fermement position sur le fait que les prochaines élections nationales n'auraient lieu que sous le gouvernement élu en place, le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) s'est clairement prononcé en faveur de la tenue des élections sous un gouvernement intérimaire ou un gouvernement similaire. Le rôle de la soi-disant opposition au Parlement a été très intéressant.

Imaginons un scénario idéal dans lequel tous les partis politiques participeraient et parviendraient à un consensus sur les modalités du gouvernement en période électorale. Il est probable que cela mettra fin à l’impasse de la « participation ».

Mais la question est : cela résoudra-t-il le problème ? Il est indéniable que la Commission électorale (CE) devra s'appuyer sur différentes parties prenantes pour organiser des élections libres et équitables. La CE a pour mandat de contrôler l'administration civile lors des élections.

Mais comment la CE peut-elle y parvenir au mieux avec ses ressources humaines limitées par rapport à la taille de la bureaucratie et des autres agences impliquées ?

À cet égard, la tenue d'élections sur huit jours consécutifs peut être une solution viable pour garantir que la Commission électorale (CE) puisse contrôler efficacement la bureaucratie et conduire les élections de manière transparente et impartiale. Une réponse simple aux huit jours proposés est que le Bangladesh est désormais divisé en huit zones administratives appelées divisions.

L'un des défis majeurs auxquels la CE est confrontée est la disponibilité limitée des ressources humaines. Dans la plupart des cas, la CE doit s'appuyer sur la bureaucratie pour organiser les élections. Cependant, la bureaucratie est souvent perçue comme partiale et partisane, ce qui peut nuire à la crédibilité du processus électoral. En organisant des élections pendant huit jours consécutifs, la CE peut contrôler la bureaucratie plus efficacement et garantir que le processus électoral se déroule de manière équitable et impartiale.

L’idée de tenir des élections sur huit jours consécutifs présente plusieurs avantages. Avant tout, cela peut contribuer à réduire la charge de travail de la bureaucratie. De plus, la bureaucratie peut être déployée plus efficacement et chaque agent peut se voir confier un domaine de responsabilité spécifique. Cela peut contribuer à réduire les risques d’erreurs et à garantir le bon déroulement du processus électoral.

Deuxièmement, organiser des élections sur huit jours consécutifs peut également contribuer à réduire la charge de travail de la CE. Les élections s'étalant sur une période de huit jours, la CE peut surveiller le processus électoral plus efficacement et prendre des mesures correctives si nécessaire. Cela peut contribuer à garantir que le processus électoral se déroule de manière transparente et impartiale et que les résultats sont acceptés par toutes les parties prenantes.